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La Pesanteur et la Grâce

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Exposition : La Pesanteur et la Grâce. Exposition : La Pesanteur et la Grâce - présentation de l'exposition. Exposition : La Pesanteur et la Grâce - les artistes. La Pesanteur et la Grâce : un album. La Pesanteur et la Grâce - une expo. La Pesanteur et la grâce - Collège des Bernardins - Paris. 322126 "Les temps sont révolus où l’artiste qui voulait pratiquer une abstraction spiritualisante... "Les temps sont révolus où l’artiste qui voulait pratiquer une abstraction spiritualisante pouvait le faire de manière triomphaliste, ces temps où un Malevitch ou un Mondrian voulaient changer le monde", explique Eric de Chassey. Pour le directeur de la villa Médicis, commissaire de l’exposition, pas question de représenter le spirituel : il s’agit de jouer sur la "tension spiritualisante" de l’oeuvre abstraite, en laissant la matière brute opérer sur le regard et le corps de l’observateur, dans une interaction toute subjective. Et susciter, alors, une expérience qui relèverait de l'indicible, de la transcendance, sans se pencher prosaïquement sur le divin.

Ici, pas de cartels ni d’explications : Chassey refuse de "préconditionner" la découverte des oeuvres réunies dans le somptueux Collège des Bernardins. Critique de la rédaction Par Tania Brimson. L’abstraction « spiritualisante » au Collège des Bernardins - Le blog de Christine Sourgins. Avec la nouvelle exposition « La Pesanteur et la Grâce » (23 avril - 12 septembre 2010), le Collège des Bernardins fait « le choix très concret » d’une abstraction non pas « spiritualiste mais spiritualisante »… Il s’agit, explique-t-on dans le dossier de presse, d’une « logique de non-représentation ».

L'exposition présente le travail de cinq artistes internationaux : Marthe Wéry, Callum Innes, Georges Tony Stoll, Emmanuel Van der Meulen et Emanuele Becheri. « Leurs oeuvres ne sont pas déterminées par avance, mais naissent de la manipulation des matériaux bruts. Elles sont le résultat final d'une situation où l'artiste a abandonné ses savoir-faire, pour laisser aux matériaux eux-mêmes le premier rôle. » Moins c’est mieux L’économie de moyens y est poussée jusqu’à l’abandon du savoir faire.

Le plasticien Van der Meulen déclare : « J’essaie de ne pas peindre, tout en peignant » ; il se limite au « minimum reconnaissable ». Simone Weil, Newton même combat ? Le déni de l’art financier. La Pesanteur et la grâce – Abstractions et spiritualité au collège des Bernardins - Qu’est-ce que l’art (aujourd’hui) ? - Blog LeMonde.fr. Curatée par Eric de Chassey (universitaire et directeur de la villa Médicis à Rome), cette exposition intéressante mais inégale qui doit son très beau nom au livre de Simone Weil rassemble le travail de cinq artistes (Marthe Wéry, Callum Innes, Georges Tony Stoll, Emmanuel Van der Meulen et Emanuele Becheri) d'une mouvance appelée “l'abstraction spiritualiste”.

Les œuvres présentées ne sont pas là pour rendre compte du transcendant, mais pour provoquer chez le spectateur un effet subjectif spirituel, nous dit le dossier de presse. Une expo ambitieuse (trop ?) : comment déclarer que telle matière ou tel agencement est plus spirtituel qu'un autre, autrement que par sa propre subjectivité liée à son temps, lieu ou milieu ? Reste que l'endroit est sublime (le collège des Bernardins, dans le 5e arrondissement, a récemment été rénové) et convient idéalement aux peintures d'Emmanuel van Der Meulen (né en 1972), cf. images. L'exposition est visible jusqu'au 12 septembre 2010.

La Pesanteur et la Gr?ce au Coll?ge des Bernardins | art | art. 11 Juin 2010 Grégoire Jeanmonod Jusqu'au 12 septembre 2010Collège des Bernardins Georges Tony Stoll, Constellation anonyme, 2010, installation Collège des Bernardins © Antoine Delage de Luget Entre art contemporain et pensée chrétienne, le Collège des Bernardins tente d’illustrer dans une exposition audacieuse la communion entre deux notions a priori antinomiques. Pour ce faire, il a misé courageusement sur une abstraction austère, proche du minimalisme le plus extrême. Difficile, en pénétrant dans la nef du Collège des Bernardins, de n’être pas frappé par la beauté de cet édifice cistercien du XIIIème siècle et de sa voûte en arcs brisés. Ce n’est qu’en baissant les yeux que l’on en vient au but de la visite : ici quelques plaques d’aluminium disposées au sol, là un amas de planches évoquant une ébauche de construction maladroite, ailleurs des toiles quasi monochromes aux couleurs ternes.

Des œuvres. Grégoire Jeanmonod 75005 ParisMétro Cardinal Lemoine, Maubert-Mutualité. Le Collège des Bernardins rénové accueille une exposition d’art abstrait contemporain. Le Collège des Bernardins rénové accueille une exposition d’art abstrait contemporain par Romaric Gergorin Une exposition autour des nouvelles abstractions est organisée au collège des Bernardins sous le commissariat d’Eric de Chassey. L’occasion de visiter ce lieu féodal de nouveau religieux après avoir été traversé par le souffle altier du vent de l’Histoire. Et son affront suprême qui fut la botte secrète de Paris et son génie : la Révolution Française. Le collège des Bernardins a récemment rouvert ses portes après une rénovation achevée en 2008, pour se consacrer désormais aux expositions d’art contemporain et à l’organisation de débats et de colloques.

On se souvient d’ailleurs de la conférence de Benoit XVI qui y eut lieu récemment, où toute la crème officielle de l’intelligentsia — artistes, universitaires et autres condottieres de la pensée — était présente pour assister au diapré déroulé dialectique du pape qui veut concilier raison et foi, spirituel et matériel. R. L?abstraction ? spiritualisante ? au Coll?ge des Bernardins.