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France inter

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"Résistons !" : réaction d'un ami au limogeage de MM. Porte et G. Sale temps sur France inter. Barack Obama limoge le général McChrystal, chef des forces armées en Afghanistan, le soudard arrogant qui lui a tenu tête.

Sale temps sur France inter

Jean-Luc Hees, le président de Radio France, congédie d'un trait de plume et manu militari les deux chroniqueurs «énervants» de la matinale de France inter, les pertinents et impertinents Stéphane Guillon et Didier Porte. Lui et Philippe Val, son ami de vingt ans, désormais en charge de la station, en rêvaient depuis longtemps. François Morel nous souhaite de bonnes vacances. Jean-Luc Hees ou la méthode «Casse-toi pauv'con!»

Jean-Luc Hees: «Je ne m'appelle pas Raymond Domenech.»

Jean-Luc Hees ou la méthode «Casse-toi pauv'con!»

Il n'est pas plus Anelka. Le patron de Radio France fait plutôt dans la geste sarkozyenne du «Casse-toi pauv'con !». Ou comment la vulgarité autorise à faire un espace privé de ce qui est un service public. Il faut lire de près l'entretien de Jean-Luc Hees accordé au Monde et par lequel il congédie par voie de presse (puisqu'il n'a pas daigné le recevoir) l'humoriste Stéphane Guillon. Il n'y a pas que la brutalité hautaine derrière un professionnalisme de façade. Donc, juré, le limogeage impromptu de Guillon ne relèverait en rien de la politique. Alors quoi ? Jean-Luc Hees parle dans cet entretien comme Nicolas Sarkozy. Deuxième figure sarkozyste : reconnaître des erreurs pour mieux passer en force. Troisième exercice sarkozyste : l'appel à la «réalité», sur le registre «moi, je connais les gens», et au mouvement.

Et enfin, l'essentiel, le ressort du fonctionnement sarkozyste : la relation personnelle, le «pour» ou «contre» moi. France Inter : la déférence. France Inter : pour ceux qui avaient quelque chose entre les ore. «Non aux tyrans !»

France Inter : pour ceux qui avaient quelque chose entre les ore

Cette belle maxime aurait pu être signé d'un Z qui veut dire Zorro (ou bien «il est vivant» chez Costa Gavras) mais malheureusement ce n'est qu'a la pointe d'un goupillon en forme de balayette à gogues qu'un S (ou un esse, sorte de crochet) la paraphe. Pas Zorro donc, juste le Capitaine Crochet (ou Hees, comme on voudra) mettant le Guillon à la Porte (pour faire court) sur les airs de "Mais moi aussi, les 'méchons' m'ont viré" (complainte) et "Cela n'arrivera pas avec moi" (tube de l'été rempli de vaseline).

Bref deux de chute..De Chuuut, devrais je dire. Pas un mot, pas un bruit, rien qui ne puisse perturber le silence des agneaux de la matinale désormais, afin qu'Hanni-Val Lecter continue avec cynisme et détachement son oeuvre de dépecage de l'antenne du service public qui plébiscitait ces deux chroniques. Val...passé de Charlie Hebdo à Nico Magazine...Une manière de toucher le Font ? Ou encore mieux. Vive la presse libre. Depuis déjà quelques semaines, la rumeur filait bon train.

vive la presse libre.

Quoi? Comment? Le peuple se rit de tout? Quelle affaire. Faites les taire, faites cesser cette jacasserie de basse-coure.Toutes ces gorges déployées sont suffocantes. Alors, profitant du moment propice, celui d'un doute lamentable sur la valeur de notre nation instillé dans le subconscient collectif par l'image affligante d'une bande de petits voyous courant aprés un ballon , espérant que la lourdeur du climat actuelle allait trouver en ces victimes expiatoires l'objet d'une colére onirique et apaiser la vindicte populaire, Messieurs Val et Hess , doigt sur le coûture, pas de l'oie parfaitement règlé sur le tempo de leur chef spirituel Nicolas premier grand tsar des gaules, ont coupé la tête des volatiles irrespectueux.

Val tragique à France Inter: deux morts ! Un billet de Thierry Ternisien fait le point sur la "mise au pas" rédactionnelle par la direction de France Inter.

Val tragique à France Inter: deux morts !

L'éviction de deux humoristes, Stéphane Guillon et Didier Porte, en est un des signes les plus visibles. On compte aussi "de nombreux disparus". Quoi que l'on pense des qualités humoristiques des deux "licenciés", cette reprise en main, en vue de 2012, est d'une brutalité qui promet des demains qui déchantent sur cette radio comme sur les autres stations. Mais, plutôt que de mettre en ligne un billet "concurrent", rendez-vous à: Déclaration. Lettre ouverte à Stéphane Guillon et Didier Porte. Messieurs, Je dis "Messieurs" parce que j'ai toujours trouvé un peu glauque cette familiarité qui pousse en ces temps incertains tout un chacun à fraterniser avec ses vedettes préférées le temps d'un spectacle, d'une chronique ou d'un émoi (légitime en ce qui vous concerne), avant de retourner vaquer à ses occupations. Mais il parait que c'est ainsi dans cette époque ou la façade à plus d'importance que le bâtiment, ou l'on détruit des planchers, des cloisons encore bruissantes de ce qui fût une aventure humaine.

Le parti d’en rire ou le Meilleur Parti. Une manifestation a lieu le 1er juillet 2010 à 18h devant la Maison de la Radio, pour demander le retour de Stéphane Guillon et Didier Porte sur France-Inter.

Le parti d’en rire ou le Meilleur Parti

Si ces humoristes n’obtiennent pas satisfaction, quel parti faudra-t-il prendre ? Le Meilleur Parti. Ce n’est pas une plaisanterie – ou du moins pas seulement. En effet, c’est le burlesque Meilleur Parti (Besti Flokkurinn, en islandais, ou Best Party dans sa traduction en anglais) qui l’a emporté le 29 mai 2010, avec plus d’un tiers des suffrages, aux élections municipales de Reykjavik.